Histoire d’une fille de ferme
1) Quel est le prénom du père biologique de l’enfant de Rose ?
Jacques
2) De quelle région est-il originaire ?
Il est originaire de Picardie
3) Pourquoi Rose retourne-t-elle chez sa mère ?
Elle a reçu une lettre l’informant que sa mère est malade (lettre écrite par l’adjoint au maire Césaire Dentu et lu par l’instituteur)
4) Que se passe-t-il le lendemain de son retour chez sa mère ?
Elle accouche à sept mois d’un « petit squelette affreux » (page 47)
5) Qu’arrive-t-il à Rose après que le fermier lui ait proposé de l’épouser ?
Elle essaye de se noyer mais des sangsues se collent à ses jambes la faisant crier. Un paysan intervient et la ramène à la ferme.
6) Dans quelles circonstances, Rose avoue-t-elle à son mari qu’elle a déjà un enfant ?
Il la bat et elle se révolte.
7) Comment réagit-il ?
Il est soulagé et décide d’aller le chercher le lendemain plutôt que d’adopter un orphelin (qu’il avait « demandé » au curé).
Le saut du berger
8) Expliquez pourquoi une « sorte d’ornière profonde » dans un chemin entre Dieppe et Le Havre se nomme désormais le saut du berger ?
Histoire vraie
9) En échange de quoi, Monsieur de Varnetot obtient-il que Rose quitte son service chez Monsieur Déboultot pour être au sien ?
En échange de la vente de sa jument Cocotte.
10) Que décide-t-il de faire lorsque Rose tombe enceinte ?
Il décide de la marier au fils de la mère Paumelle.
11) Comment Rose réagit-elle ?
Elle est malheureuse, revient tous les dimanches au château pour le voir et finit par mourir ainsi que son enfant (huit jours après elle)
Miss Harriet
12) Décrivez Miss Harriet physiquement et moralement
Elle très grande, très maigre et assez âgée.
13) Pourquoi le peintre a-t-il autant d’influence sur elle ?
Elle est seule et loin de chez elle ce qui la rend vulnérable à toute marque d’attention.
14) Que se passe-t-il lorsqu’elle aperçoit Léon Chenal en train d’embrasser Céleste ?
Elle s’enfuit puis à la nuit se suicide en se jetant dans le puits de la ferme.
Toine
15) Qui est Toine ? Donnez son nom complet ainsi que son métier.
Antoine Mâcheblé dit Brôlt dit le père Toine, le gros Toine, Toine-ma-Fine.
16) Que lui arrive-t-il ?
Il est paralysé à la suite d’une attaque.
17) Quelle décision sa femme prend-elle à la suite d’une réflexion de Prosper Horslaville ?
Elle décide de faire couver des œufs à son mari.
18) Pourquoi accepte-t-il ?
Sinon sa femme ne lui donne plus rien à manger.
Le Père Amable
19) Que Césaire veut-il faire (malgré le désaccord de son père) ?
Il veut épouser Céleste Lévesque.
20) Pourquoi le Père Amable n’est-il pas d’accord ?
Céleste a déjà un enfant d’un autre homme et son avarice répugne à nourrir avec son argent l’enfant d’un autre alors qu’il ne lui rapporte rien.
vendredi 30 novembre 2007
Correction du bilan de la séquence n°1
Bilan de la séquence 1 : les formes du discours
Support : texte extrait de « Pierrot » de Guy de Maupassant (page 36-37)I Le récit`
1) Précisez les éléments de l'histoire : le lieu, le moment, les personnages principaux, les personnages secondaires.
L'histoire se déroule à la campagne, en Normandie, plus précisément dans une région appelée le Pays de Caux (L. 11), dans le jardin d'une femme nommée Mme Lefèvre. Cette histoire se passe un matin, après la découverte du vol d'oignons qui a eu lieu pendant une nuit (L. 14 et suivantes), puis les jours après, et aussi un autre matin, où le boulanger apporte un petit chien (L. 44 et suivantes).
Les personnages principaux sont Mme Lefèvre, sa servante Rose, le chien Pierrot. Au nombre des personnages secondaires, on compte les voisins venus constater le vol (L. 23), le fermier qui donne un conseil (L. 26), l'épicier de Rolleville qui a un chien à vendre (L. 40), le boulanger qui donne Pierrot (L.44).
2. Précisez les lignes qui correspondent à la situation initiale. Quel événement déclenche l'histoire ?
La situation initiale est exposée de la ligne 1 à la ligne 13. Le vol des oignons est la péripétie qui déclenche l'histoire : « Or, une nuit, on lui vola une douzaine d'oignons » (L. 14).
3-. a) À quel temps est le récit ?
Le récit utilise le système des temps du passé, avec le passé simple comme temps de base.
b) Quels sont les temps verbaux dans le dernier paragraphe ? Justifiez leur emploi.
Dans le dernier paragraphe (L 44 à 49), les temps verbaux utilisés sont le passé simple et l'imparfait de l'indicatif car l'énoncé est coupé de la situation d'énonciation. Le passé simple est employé pour rapporter des faits limités dans le temps (aspect borné), des actions uniques, celles qui font avancer l'histoire : « Le boulanger apporta » (L. 44), « Mme Lefèvre trouva » (L. 48), etc. L'imparfait est employé ici pour des actions non limitées dans le temps (aspect non borné) : « Or le boulanger qui savait » (L. 44), « un client cherchait » (L. 47), etc.
II Les formes du discours dans le récit
4. « Les voisins arrivèrent, constatèrent, discutèrent à leur tour... » (l. 23-24).
a) Quelle est ici la construction choisie par le narrateur : juxtaposition, coordination ou subordination? Quel est l'effet produit? La narration est-elle rapide ?
La construction ici choisie par le narrateur est la juxtaposition.
L'effet produit est celui d'une grande activité, seules les actions comptent : les voisins se dépêchent de venir voir et de discuter. Cette construction met en valeur la succession des événements et donne une grande rapidité à la narration.
5 a) Qu'est-ce que le narrateur a choisi de décrire ? Répondez en citant le texte.
Le narrateur a choisi de décrire les personnages et non pas, par exemple, les lieux, le décor. II dessine un portrait de Mme Lefèvre : « Madame Lefèvre était une dame de campagne [...] sous des gants de soie écrue » (L. 1 à 7). II décrit aussi le chien : « un étrange petit animal tout jaune[..] tout le reste de sa personne » (L. 45-47).
b) Ces descriptions sont-elles favorables ou défavorables ? Justifiez votre réponse.
Ces descriptions sont défavorables. Chaque détail concernant Mme Lefèvre fait ressortir un défaut moral ou physique ; on note en particulier l'emploi péjoratif du présentatif : « une de ces demi-paysannes » (L. 2), « de ces personnes qui parlent avec des cuirs » (L. 3), « cette race parcimonieuse » (L. 33). Le chien n'est pas mieux traité, il est qualifié d'« immonde » (L. 48). Son aspect monstrueux vient de l'absence de pattes (L 45), de la « queue en trompette, un vrai panache » (L. 46), de la juxtaposition du « crocodile » et du « renard » (L. 46).
III Les personnages et leurs paroles
Notez bien
La forme de discours qui domine dans ce récit est la narration : L. 8 à 44, 47 à 49. La description est nettement moins employée : L. 1 à 7, L. 45 à 47. L'effet produit : l'action est privilégiée. Ce sont les évènements qui comptent, les descriptions et les explications sont secondaires.
II y a aussi des paroles de personnages, disséminées dans le récit. Quelques paroles sont rapportées directement (L. 19-20, L. 26, L. 49), mais la plupart sont rapportées au style (ou discours) indirect libre (L. 16-17, L. 26 à 30).
5) Relevez, dans l'ordre, un exemple de chacun de ces moyens utilisés par le narrateur et indiquez le numéro des lignes concernées
Par exemple :
a) un récit de paroles : « et les deux femmes expliquaient à chaque nouveau venu leurs observations et leurs idées » (L. 24-25).
b) des paroles rapportées directement : « Tenez, ils ont passé par-là. Ils ont mis leurs pieds sur le mur ; ils ont sauté dans la plate-bande. » (L. 19-20).
c) des paroles rapportées indirectement : « Mme Lefèvre déclara qu'elle voulait bien nourrir un "quin", mais qu'elle n'en achèterait pas. » (L. 42-43).
d) des paroles rapportées au style (ou discours) indirect libre : « On avait volé, volé Mme Lefèvre ! Donc, on volait dans le pays, puis on pouvait revenir. » (L. 16-17).
6) Récrivez la phrase « Mme Lefèvre déclara... elle n'en achèterait pas » (L. 42-43), de manière à rapporter directement les paroles de Mme Lefèvre.
Mme Lefèvre déclara : « Je veux bien nourrir un "quin", mais je n'en achèterai pas. »
7)a) Quels avantages y a-t-il à rapporter directement les paroles d'un personnage ? Quels avantages y a-t-il à les rapporter indirectement ?
Le procédé des paroles rapportées directement permet de rester fidèle à ce qui a été dit et de mettre en valeur celui qui parle. On connaît en effet ses phrases exactes, le ton, le registre de langue. Ce procédé participe à l'effet de réel. Le procédé des paroles rapportées indirectement permet de simplifier, de résumer ce qui a été dit. C'est le contenu des paroles qui est mis en valeur (le message). Ce procédé intègre les paroles au récit, il évite au narrateur de couper son récit, de l'interrompre et le récit y gagne donc en continuité et en rapidité.
b) Le narrateur utilise ici tous les moyens pour rapporter les paroles. Quel est l'effet produit?
Le mélange des quatre façons de rapporter des paroles donne à ce texte beaucoup de vivacité, il y a une grande variété dans la construction des phrases. Le rythme est rapide, les paroles n'alourdissent pas le récit, il n'y a pas de long échange, ni même de véritable dialogue.
IV Réécriture
Réécrivez les deux passages suivants au passé composé et effectuez les transformations nécessaires :
« dès que Rose s’aperçut du larcin…en jupe de laine » (l.15 à 16)
I. 15 à 16 : Dès que Rose s'est aperçue du larcin, elle a couru prévenir Madame, qui est descendue en jupe de laine.
- « Le bruit du vol se répandit. Les voisins arrivèrent, constatèrent, discutèrent à leur tour. » (l.23 à 24)
I. 23 à 24 : Le bruit du vol s'est répandu. Les voisins sont arrivés, ont constaté, ont discuté à leur tour.
Dictée de l'examen n°1
Examen trimestriel n°1 –Classes de 3ème 2,4,5 et Dictée
[Précision à lire lors élèves lors de la première lecture MAIS qui ne figure pas dans la dictée. MERCI :
Le narrateur évoque ses jeux d’enfance en compagnie de son amie Isabelle : celle-ci, déguisée en reine, impose des épreuves à son camarade transformé en chevalier.]
Texte de la dictée :
Les premiers ordres qu’elle me donna mirent à l’épreuve ma force et mon courage.
Elle m’ordonna d’aller chercher un nid abandonné dans la plus haute fourche d’un acacia, garni d’épines acérées ; puis, elle laissa tomber une rose dans le « puits » des Bellons (qui avait bien trois mètres de profondeur, et où personne n’avait jamais vu d’eau) et « m’autorisa » à descendre dans ce gouffre pour y conquérir cette fleur.
Je traversai une immense toile d’araignée (d’ailleurs vacante) et je remontai la précieuse rose, qu’elle m’autorisa à conserver.
Marcel Pagnol Le Temps des secrets, 1960
Inscrire sur le tableau :
Bellons et le nom de l’auteur
[Précision à lire lors élèves lors de la première lecture MAIS qui ne figure pas dans la dictée. MERCI :
Le narrateur évoque ses jeux d’enfance en compagnie de son amie Isabelle : celle-ci, déguisée en reine, impose des épreuves à son camarade transformé en chevalier.]
Texte de la dictée :
Les premiers ordres qu’elle me donna mirent à l’épreuve ma force et mon courage.
Elle m’ordonna d’aller chercher un nid abandonné dans la plus haute fourche d’un acacia, garni d’épines acérées ; puis, elle laissa tomber une rose dans le « puits » des Bellons (qui avait bien trois mètres de profondeur, et où personne n’avait jamais vu d’eau) et « m’autorisa » à descendre dans ce gouffre pour y conquérir cette fleur.
Je traversai une immense toile d’araignée (d’ailleurs vacante) et je remontai la précieuse rose, qu’elle m’autorisa à conserver.
Marcel Pagnol Le Temps des secrets, 1960
Inscrire sur le tableau :
Bellons et le nom de l’auteur
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